Si vous êtes arrivés sur cette page c’est sûrement parce que vous révisez votre CAP Pâtissier. Et c’est peut être également parce que l’idée de lire un résumé d’une vidéo de 30 minutes vous a donné envie de gagner un peu de temps… Et vous avez raison ! C’est justement pour ça que j’ai créé cette page, un résumé en points de l’épisode de C’est pas sorcier : l’eau.
1. LA CONSOMMATION D'EAU DES FRANÇAIS :
- On consomme en moyenne 200 Litres d’eau / jour.
Pour un bain = 150 Litres – Une douche = 60 Litres – Une chasse d’eau = 15 Litres – Un brossage de dents = 1 Litre + L’eau que nous buvons chaque jour.
- En France, le prix de l’eau varie entre 2 et 4€ le m3 selon les communes.
2. LA RÉPARTITION DE L'EAU SUR TERRE :
- Les ressources en eau ne sont pas réparties équitablement sur la planète. Beaucoup de pays manquent d’eau, notamment l’Afrique. La moindre sécheresse devient dramatique.
- L’eau arrive rarement au robinet, la corvée d’eau peut prendre la moitié de la journée.
- Ailleurs, même quand l’eau est abondante, elle est souvent sale et provoque de nombreuses maladies (choléra, dysenteries, diarrhées…)
- 1 400 000 de personnes n’ont pas accès à l’eau traitée.
3. D'OÙ VIENT L'EAU DU ROBINET ?
- L’eau vient de la mer, des fleuves et des rivières.
- Elle s’évapore à cause de la chaleur et crée des nuages. Au contact de l’atmosphère, elle se charge d’impuretés. Elle retombe sur le sol sous forme de pluie et se salit encore un peu. Rien de grave, puisqu’une fois sur le sol elle sera filtrée par la roche, jusqu’à rencontrer une couche imperméable au-dessus de laquelle l’eau va s’accumuler, comme dans une éponge.
- Puisqu’il pleut souvent, l’eau de pluie appuie sur la réserve. Il suffit donc que l’eau de la réserve trouve un passage pour jaillir sous pression, comme lorsque l’on appuie sur une éponge.
- C’est toujours la même eau qui s’évapore et retombe en pluie depuis des milliards d’années.
- Le plus souvent, elle est puisée dans des sources naturelles aménagées : des galeries ont été creusées dans le calcaire des sous sols. L’eau ressort naturellement par les failles.
4. LE traitement de l'eau :
- L’eau des fleuves et des rivières est boueuse en permanence à cause du courant. Débris de végétaux et d’animaux, ils recueillent les eaux usées des usines et des villes et leurs déchets organiques. En ruisselant sur les routes, l’eau contient aussi des hydrocarbures, de l’essence. On ne peut pas la boire dans ces états.
- Elle doit passer par une usine de traitement où l’on retire les plus gros débris puis les particules en suspension. On filtre ensuite l’eau en la faisant passer par des couches de sable et de matériaux de plus en plus fins. Puis on élimine les mauvaises odeurs avec des charbons actifs comme du bois et de la noix de coco. L’eau devient alors claire et inodore mais contient encore des bactéries.
- On envoie l’eau du fleuve et ses mauvaises bactéries dans des bassins contenant de bonnes bactéries. Ces dernières mangent les mauvaises bactéries. Pour éliminer les germes, on injecte de l’ozone puis l’eau est goûté par des goûteurs professionnels 2 fois par jour.
- Les égouts récupèrent également les eaux usées et l’eau de pluie (par des réseaux séparés). Les eaux usées sont envoyées vers des stations d’épuration où à lieu le dégrillage (comme un gros tamis) qui permet de retirer les gros déchets. On laisse reposer l’eau pour que le sable tombe dans le fond et les huiles et graisses remontent à la surface. Il ne reste que la pollution que l’on sépare grâce aux bonnes bactéries qui les dévorent. Les bactéries se regroupent ensuite ensemble et deviennent plus denses pour couler dans le fond. L’eau est alors épurée. Elle n’est pas potable mais elle peut être rejetée dans le fleuve.
A savoir. Il est important de ne pas se garer au-dessus d’une bouche d’égouts. En effet, lors de fortes pluies les égouts peuvent être amenés à déborder et la bouche d’égouts permet aux égoutiers de sortir très vite.
5. LE VOYAGE DE L'EAU :
- On retrouve les sources dans des zones de captages : c’est un carrefour où elles se regroupent pour être ensuite réparties dans les aqueducs. Elles n’y sont pas traitées mais elles ont été contrôlées vigoureusement. On y ajoute du chlore (1 goutte de chlore pour 2 Litres d’eau) qui permet de tuer les bactéries présentent dans l’eau. L’eau doit voyager dans les canalisations et est susceptible de rencontrer d’autres bactéries.
- Les bactéries sont des micro-organismes qui se développent à grande vitesse dans l’eau. Il y en a des bonnes et des mauvaises mais pour ne prendre aucun risque, le chlore les tue toutes et va protéger l’eau pendant son voyage.
- A Paris, par exemple, l’eau emprunte d’abord un aqueduc. Il y a 600km d’aqueducs au bord de Paris qui contournent les collines et franchissent les vallées en gardant une pente la plus douce et régulière possible pour que l’eau glisse.
- L’eau finit dans une chambre d’arrivée d’eau où l’on retrouve toutes les sources de Paris. Une bonne partie du chlore y a déjà été retiré, il ne reste plus qu’ 1 goutte pour 1000 Litres. Cet immense réservoir sert de régulateur entre la production permanente et la consommation d’eau qui peut varier en fonction des jours et des heures de la journée. Les grandes villes surveillent leur niveau de production et de répartition 24h/24 et ajustent le niveau de pression. C’est le dispatching.
6. L'EAU POTABLE :
- Une eau pure à 100% n’existe pas.
- Quand l’eau de pluie traverse le sol, elle est filtrée mais elle se charge aussi d’autres éléments : du calcium par le calcaire ou le fer, elle ruisselle sur les champs où des agriculteurs ont pu déposer des engrais qui contiennent du nitrate, des herbicides que nous utilisons pour désherber nos jardins.
- Tout ceci est strictement contrôlé avec 60 paramètres à respecter. Si l’un d’eux ne l’est pas, le réservoir de distribution est mis en décharge et l’eau ne pourra pas repartir en distribution. On considère qu’une eau est potable quand elle contient :
– de 200 mg de fer / Litres
– de 50 mg de nitrate / Litres.
- Dans certaines régions très agricoles, on retrouve un taux d’hydrocarbures plus important dans l’eau. En effet, les usines de traitement ne sont pas toutes équipées des installations nécessaires pour parfaitement filtrer tous les nitrates et pesticides, leur coût étant trop élevé.
